Littérature

Litterature : 

Une littérature jeune mais très présente:

L’essor de la littérature Congolaise date des années 50. Jean MALONGA publie en 1954 Cœur d’Aryenne  considéré comme une des premières oeuvres littéraire congolaise. Il ouvre la voie a de nombreux écrivains qui font du Congo un des pays les plus prolixe en écrivain. Antoine  Letembet-Ambilly, président de la Fédération des hommes de lettres du Congo, explique ce phénomène par le fait que :” Brazzaville a eu la chance d’être la capitale de l’Afrique équatoriale française qui regroupait de 1910 à 1958 le Gabon, le Congo, le Tchad et l’Oubangui-Chari (actuelle république centrafricaine), et nous avons tiré profit du cosmopolitisme de cette ville, de tous nos frères de l’AEF. Cette situation privilégiée a fait que notre pays était le plus scolarisé du Tiers-Monde.”

Cet essor de la littérature congolaise connaît un nouvel élan avec la parution de la revue Liaison entre 1950-60. Cette revue verra la mise en avant d’auteurs tel que:

– Jean MALONGA (1907- 1985) : Coeur d’Aryenne, 1947
et La légende du M’Foumou MA Mazono, 1954

– Patrick LHONI : L’annonce faite à Mukoko
– Théophile OBENGA Stèles pour l’avenir, 1978 et Sur le chemin des hommes, 1984

– Sylvain BEMBA : Rêves portatifs, 1979; Le soleil est parti à M’Pemba, 1982 et Le dernier des cargonautes, 1984

– Henri LOPES : Tribaliques, 1971; Sans tam-tam, 1977; Le Pleurer-Rire, 1982 et le Chercheur d’Afriques, 1990

A la suite de l’Indépendance de nouveaux auteurs apparaissent mais c’est surtout dans le domaine du théâtre que le Congo est à l’honneur avec:

 Guy MENGA (La marmite de Koka-Mbala, 1966; les Aventures de Moni-Mbambou, 1974; La palabre stérile, 1968; Kotawali, 1977 et La case de Gaulle, 1984)

et plus récemment Sony LABOU TANSI (Fondateur et animateur du théâtre Rocardo Zulu Théâtre) (Conscience de tracteur, 1973 et La parenthèse de sang, 1978) et Félix TCHICAYA U’TAMSI. (Mauvais sang 1955).