Investir au Congo

Investir au Congo

Orientations Économiques et PrioritésLe Mot du Président
« Le Congo est à refonder, à rebâtir, à reconstruire : Il y a de la place et de la tâche pour tous… »« Le Congo est à refonder, à rebâtir, à reconstruire. Il est tout simplement à développer. Il y a de la place et de la tâche pour tous. Ici, vous ne pourrez que trouver terrain à défricher, tant les champs y sont étendus. En réalité, les potentialités et les opportunités d’investissement qui s’offrent à vous au Congo sont aussi innombrables que variées.
J’indique, sans être exhaustif, qu’au Congo on peut exploiter et transformer différentes sortes de matières premières (pétrole, bois, mines, solides, etc.…). On peut aussi pratiquer l’agriculture à l’échelle industrielle comme l’on peut fabriquer des produits manufacturés de consommation de masse.

On peut également investir dans l’édification des infrastructures tels que les centrales d’énergie, les usines de production d’eau, les réseaux de communications et de télécommunications, les aéroports, etc., qui constitueront le socle du développement.
Pour attirer et encourager les investissements, l’État congolais a élaboré un code d’investissement qui comporte, à l’instar de ceux qui ont accompagné la prospérité dans la plupart des pays émergents, des garanties et des avantages substantiels.

J’ai instruit le Gouvernement d’aller au-delà de ce dispositif en mettant en place des zones spéciales de développement. Celles-ci devront être dotées d’infrastructures modernes et viables et seront régies par une législation et des réglementations propres à stimuler davantage l’investissement privé.

Nous engagerons dans un proche avenir des consultations avec les partenaires sociaux et au développement, de sorte que les premières zones spéciales de développement soient en activité dans les meilleurs délais.

Par ailleurs, l’appartenance du Congo à l’OHADA (Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique), son ancrage dans la communauté internationale et son adhésion aux principes universels de règlement des différends d’affaires, son choix de la libre entreprise et de l’économie de marché, ses bonnes relations avec le FMI et la banque mondiale, (et j’en passe…) sont autant de gages de protection des investissements privés.

J’aimerais, avant de conclure, insister sur le fait que jour après jour, le Congo gagne en stabilité, en fiabilité, et finalement en minimisation du risque-pays. Nous sommes déterminés à faire de ce pays un havre de paix et nous envisageons l’avenir avec beaucoup de sérénité.

Depuis trois ans, nous nous attelons à faire prévaloir un cadre macroéconomique et environnemental sain. Et, nous nous sommes fixé comme objectifs :

-d’assainir les finances publiques en réduisant les déficits budgétaires ;

-de maîtriser l’inflation en la contenant en dessous des 5% ;

-de revitaliser le système bancaire en le privatisant ;

-de libéraliser tous les secteurs concurrentiels de l’économie ;

-de privatiser toutes les entreprises publiques des secteurs concurrentiels ;

-de développer l’éducation en rapport avec les perspectives d’emploi ;

-de réformer la fonction publique pour en faire une administration au service du développement, débarrassée de la corruption, de l’absentéisme et du laxisme ;

-de doter l’ensemble du pays en infrastructures de base du développement ;

-enfin, de promouvoir l’intégration sous-régionale.

Tous ces objectifs seront naturellement poursuivis dans un contexte de pluralisme politique, de liberté, de justice, de respect des droits de l’homme et de démocratie. Mon engagement personnel sur toutes ces questions est sans équivoque. »