Macro-économie

Situation Macro-économique et Financière

L’état des lieux :

-Le secteur primaire :

Les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de la chasse et de la pêche ont connu une croissance de 0,4 % en 1998. Les principales productions vivrières ont progressé suite au développement des ceintures maraîchères autour de Brazzaville et de Pointe-Noire, à la redistribution des semences aux paysans et à l’appui d’AGRICONGO.

Les cultures traditionnelles d’exportation ont légèrement augmenté avec le retour des acheteurs et des exportateurs agréés, bien que les récoltes soient restées négligeables pour le café (430 tonnes) et le cacao (546 tonnes). La production de sucre brut s’est accrue de 10,9 %, passant de 38 700 tonnes en 1997 à 42 900 tonnes en 1998.

Dans le secteur halieutique, la pêche industrielle a enregistré un relèvement des prises de poissons et de crevettes, lié principalement à l’accroissement de la flottille de pêche. Par ailleurs, les activités de la pêche artisanale se sont légèrement redressées, en relation avec la fourniture de nouveaux équipements de pêche par les Pouvoirs publics.

Dans le domaine de la sylviculture, la production s’est accrue de 12,4 % en 1998, du fait de l’entrée en production de nouvelles concessions forestières (Likouala Timber, Cristal et ANC) et de la réhabilitation d’anciennes unités
de transformation (ex-COMETRAB, ex-SIDETRA) par des opérateurs asiatiques. Les productions de grumes et
de bois débités ont progressé respectivement de 8,2 % et 8,1 %, se situant à 741 142 m3 et 136 978 m3. Cependant, au cours du premier semestre 1999, elles se sont effondrées respectivement de 40 % et 49,3 %.

S’agissant des rondins d’eucalyptus, les exportations ont doublé pour s’établir à 390 000 tonnes à fin juin 1999, grâce aux efforts d’investissement de la société Eucalyptus du Congo (ECO) visant à augmenter la capacité des plantations, mécaniser l’abattage et améliorer la compétitivité. Dans l’ensemble, la relance du secteur forestier a été handicapée par les difficultés d’évacuation résultant de la fourniture irrégulière de carburant et des perturbations du trafic ferroviaire.

Le secteur pétrolier, qui a représenté 51 ,4 % du PIB et contribué pour 4,9 % à la croissance en 1998, demeure le pilier de la croissance économique. La production s’est élevée à 12 700 000 tonnes contre 11 600 000 tonnes un an plus tôt, grâce à la mise en activité progressive du nouveau champ de Kitina et à l’accroissement du rythme d’extraction des anciens gisements de Tchibouéla, Zatchi et Yombo qui ont permis de compenser la stagnation du puits de N’kossa (principal gisement avec 21,7% de la production). Au premier semestre 1999, la production
est passée de 6 040 000 tonnes à 6 452 000 tonnes, soit une hausse de 6,8 %.

 

-Le secteur secondaire :

Le secteur manufacturier a repris lentement et quelques unités ont déjà redémarré leurs activités : les brasseries BRASCO et BAB, la manufacture de peinture FPA, la savonnerie SAPRO, la laiterie BAYO et une chaudronnerie.
Dans la région de Pointe-Noire, les activités ont été plus soutenues malgré les perturbations dans l’approvisionnement énergétique.
usine MAYO

-Le secteur tertiaire :

Dans le secteur tertiaire, les activités commerciales et les services marchands ont progressé pendant la période 1998-1999, grâce au retour des populations déplacées, à la réouverture des magasins, à la reconstitution des stocks et au regain d’activité du secteur hôtelier.

Par ailleurs, les transports ont sensiblement repris au port de Pointe-Noire et à Brazzaville avec le redémarrage des prestations de la SDV du Groupe Bolloré, la relance du trafic aérien et le rétablissement partiel des télécommunications.

Source : www.izf.net

Les relations avec les bailleurs de fonds :

Le rétablissement des discussions entre le Fonds monétaire international (FMI) et les autorités congolaises, qui avaient été interrompues en juin 1997, est intervenu en janvier 1998. En juin 1998, le Congo a présenté un Programme cadre macro-économique en vue d’obtenir le soutien financier du FMI et des autres bailleurs de fonds, dans le cadre des interventions post-conflit. L’accord sur un programme d’urgence post conflit a été signé mi-juillet 1998. Il s’est accompagné d’un prêt de 19 millions de dollars octroyé par le FMI. La Banque mondiale et l’Union européenne ont également apporté leur appui.

Dans son Mémorandum de politiques économique et financière, le gouvernement s’est engagé à restaurer progressivement les grands équilibres macro-économiques. En 1998, l’action du gouvernement est axée sur le rétablissement de la sécurité des personnes et des biens, la reconstruction des structures administratives et la réhabilitation des infrastructures de Brazzaville ainsi que sur des réformes structurelles, en particulier, le désengagement de l’Etat des principales entreprises publiques et la restructuration du système bancaire.
Un montant de 91 milliards de F CFA, au titre de l’enveloppe globale d’investissement public inscrite au budget de l’Etat 1998, est consacré en grande partie à la reconstruction d’urgence de Brazzaville.

Source : www.izf.net (le site financier de la zone franc)

Orientations des politiques économiques et financières du Congo :

Au cours de l’exercice 1998-1999, la politique monétaire commune des pays de la CEMAC a consisté, comme par le passé, à assurer la stabilité des prix et à garantir une bonne couverture extérieure de la monnaie.

Sur le plan institutionnel et réglementaire, conformément aux traités de l’organisation de l’Harmonisation du Droit des Affaires (OHADA) et de la Charte des Investissements de la CEMAC, les Etats de la CEMAC ont entamé le réaménagement des dispositifs sur le droit de la concurrence, les Codes du commerce, du travail, des forêts, du pétrole et des mines, de la propriété foncière ainsi que les législations sur les télécommunications, l’eau et l’électricité, dans le but de promouvoir l’initiative privée.

En 1998-1999, le Congo a inscrit sa politique économique, financière et structurelle dans le cadre de programmes à moyen terme soutenus par la Communauté financière internationale.

La stratégie économique et financière du Gouvernement, inscrite dans le cadre du programme d’urgence post-conflit, s’est concentrée sur le renforcement de la capacité de gestion macro-économique, l’intensification des réformes structurelles, la réhabilitation des infrastructures de la ville de Brazzaville, avec la remise en état des systèmes d’adduction d’eau et de distribution d’électricité, l’approvisionnement en produits de première nécessité et le redémarrage des activités productives et sociales.

Source : www.izf.net (le site financier de la zone franc)

Le programme de privatisation :

Le désengagement de l’Etat des entreprises publiques non financières est une des composantes de la stratégie économique du gouvernement dans le cadre de son programme avec le FMI.

Le programme prévoit la privatisation des entreprises publiques suivantes. Un calendrier très serré a été élaboré :
– mars 2001 : mise en concession de la Société nationale de distribution de l’eau (SNDE) ;

– juin 2001 : mise en concession de la Société nationale d’électricité (SNE) ;

– septembre 2001 : après la scission de l’ONPT (Office national des postes et des télécommunications) en deux parties – la poste et les télécommunications –, constitution et privatisation de la Sotelco (Société des télécommunications du Congo).

– juin 2002 : privatisation de la Congolaise de raffinage (Coraf).

– secteur des hydrocarbures : Hydro-Congo et Coraf. Les activités aval, de raffinage, d’importation, de transport, de stockage et de distribution seront, en effet, privatisées. Les mécanismes de la concurrence et l’intégration seront les principaux éléments de détermination des prix des produits raffinés sur le marché intérieur. Les activités en amont seront confiées à une entreprise publique, la Société nationale des pétroles au Congo, qui sera chargée des activités d’exploration, de production et de commercialisation de la part de l’Etat dans la production de pétrole.

– secteur des transports: Agence Transcongolaise de communications (ATC) qui comprend le Chemin de fer Congo-Océan (CFCO), le Port maritime de Pointe-Noire et les Voies navigables, ports et transports fluviaux (VNPTF). Le gouvernement s’est engagé également à libéraliser le secteur du transport maritime conformément aux dispositions du code de la marine marchande actuellement en cours de discussion dans le cadre régional UDEAC/CEMAC.

– secteur des télécommunications : Office national des Postes et télécommunications (ONPT).

– secteurs de l’eau et de l’électricité : Société nationale d’électricité (SNE) et Société nationale des eaux (SNDE).

Le cadre réglementaire des différents secteurs couverts par les privatisations a été défini par des codes appropriés, soumis à l’autorité législative le 30 avril 1998.

Source : www.izf.net (le site financier de la zone franc)

La balance commerciale du Congo:

Un excédent de la balance commerciale de 368,2 milliards de F cfa en 1998.

(en milliards de Francs CFA)

Montants en milliards de F CFA, sauf indications contraires

Échanges extérieurs du Congo 1995 1996 1997 1998
Exportations FOB 642,2 846,5 969,8 728,1
dont pétrole brut 480,5 704,7 838,8 615,2
dont produits pétroliers 12,2 6,6 5,6 0
dont bois tropicaux 33,1 60 69,3 57,6
dont rondins d’eucalyptus 16,7 7,5 11 13,1
dont sucre 6,8 6,2 8,7 6
dont divers 92,9 61,5 36,5 36,1
Importations 326 300,3 378,6 359,9
Balance commerciale 316,2 546,2 591,2 368,2
Taux de couverture 197% 281,9% 256,2% 202,3%

Source : www.izf.net (le site financier de la zone franc)

Le programme de reconstruction :

Après l’arrêt des combats, Le coût global des destructions a été estimé à 500 milliards de F CFA, soit environ
37 % du PIB. Quelque 300 milliards seront nécessaires pour reconstruire le secteur public au sens large dont environ 100 milliards de F CFA pour l’administration publique centrale et 200 milliards pour le secteur privé. Toutefois, le gouvernement table, dans un premier temps, sur une enveloppe de 215 milliards de F CFA.

Le 17 novembre, le Fonds monétaire international (FMI) a donné son feu vert pour la mise en œuvre du programme d’urgence postconflit présenté par le ministre de l’Économie, des Finances et du Budget, Mathias Dzon. Une première tentative de réformes avait été initiée en 1998, mais la reprise des combats avait obligé le gouvernement et ses partenaires financiers à suspendre leur collaboration. Les objectifs de ce programme sont clairs : il s’agit de stabiliser l’économie en maintenant un taux de croissance annuel de 8 % seul à même de réduire la pauvreté. Ce programme doit permettre de financer la reconstruction du pays qui a subi de multiples destructions suite à la guerre civile. Un chantier dont le coût est estimé à plus de 1 000 milliards de francs CFA (10 milliards de FF). Le gouvernement doit donc, d’ici à la fin de 2001, mettre en œuvre une série de réformes structurelles, à savoir :
-le maintien de la discipline budgétaire par le contrôle des dépenses publiques ;

-la gestion transparente des recettes et des dépenses de l’État ;

-la réduction de la masse salariale dans la fonction publique ;

-la mobilisation des recettes fiscales et douanières ;

-l’ouverture d’un compte spécial à la Banque des États d’Afrique centrale (BEAC) pour gérer l’excédent des recettes pétrolières ;

-et la poursuite du processus de privatisation des entreprises publiques.

La bonne exécution de ce programme permettra ensuite au pays de bénéficier de l’assistance financière du FMI et de la Banque mondiale, notamment par l’octroi d’une Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC) et d’une remise de la dette, dont l’encours atteint 3 000 milliards de F CFA (30 milliards de FF).

Encouragés par l’implication du FMI et de la Banque mondiale, les autres bailleurs de fonds ont exprimé leur appui au processus de reconstruction en cours dans le pays. Le programme intérimaire postconflit (PIPC), adopté par les donateurs pour la période 2000-2002, prévoit 511 milliards de F CFA (5,11 milliards de FF) d’engagements financiers, dont 360 milliards seront financés sur fonds propres de l’État congolais. Les contributions des bailleurs de fonds seront consacrées à l’appui budgétaire ainsi qu’au soutien aux investissements dans les domaines des transports, des infrastructures, de l’éducation, de la santé et de la démobilisation des anciens miliciens.

Pour favoriser la relance de l’économie et désenclaver le pays, l’État a consacré une large part de ses ressources au financement de grands travaux. Ainsi, le Port autonome de Pointe-Noire (PAPN) peut de nouveau accueillir des bâtiments de gros tonnage. Le chenal d’accès a été dragué et le bassin approfondi, ce qui permet au site de recevoir un trafic estimé à 10 millions de tonnes par an. Le coût du dragage s’est élevé à 6 milliards de F CFA (60 millions de FF). Débouché naturel d’une zone de 4 millions de km2 et de 70 millions d’habitants, Pointe-Noire veut redevenir la porte d’entrée de l’Afrique centrale.
Un rôle d’autant plus évident que le Chemin de fer Congo-Océan (CFCO) relie ce port en eau profonde à la capitale Brazzaville distante de plus de 500 kilomètres. Interrompu en décembre 1998, le trafic du CFCO a, en effet, repris en août 2000. La remise en état du réseau et la réorganisation de la société, opérée avec l’assistance de la Société nationale française de chemin de fer (SNCF International), auront coûté au total 12 milliards de F CFA (120 millions de FF). Maillons essentiels de la reconstruction, le port de Pointe-Noire et le CFCO contribuent à faire tourner la machine économique congolaise.

Simultanément, le réseau routier réclame de lourds investissements. Le pays compte 1 400 km de routes goudronnées. Le ministre des Transports, de l’Aviation civile, chargé de la Marine marchande, Isidore Mvouba, a fait de cette « épine dorsale stratégique » une de ses priorités.
Lors de la tournée qu’il a entreprise en février 2001 dans les régions de la Likouala et de la Sangha, le président Sassou Nguesso a donné les premiers coups de pioche pour la construction de quatre routes. Un tronçon de 40 km reliera la ville de Dongou au village Bouci-Bouci. De Boyélé, il passera par Enyellé avant de traverser les frontières pour atteindre Nola, en Centrafrique, et Yakadouma, au Cameroun.

Dans le même ordre d’idée, un projet vise également à réaliser une jonction entre Obouya et Léketi. À 600 km au nord-ouest de Brazzaville, Léketi doit devenir un centre d’éclatement des échanges commerciaux en Afrique centrale. Voulu par les présidents Denis Sassou Nguesso et Omar Bongo, ce projet vise à renforcer l’intégration sous-régionale. Il prévoit la construction d’une route vers la frontière des deux pays qui sera connectée à celle menant à Franceville, au sud-est du Gabon. Les travaux seront financés entièrement par le Congo pour 5,2 milliards de F CFA (52 millions de FF). Simultanément, un port sera construit à Leketi pour le transport des marchandises vers
le fleuve Congo, et faire du site un centre de transit entre le Gabon et le Congo, tant pour le trafic fluvial que routier.

Enfin, ce maillage sera complété par un réseau aérien en voie de modernisation. Les infrastructures aéroportuaires vont bénéficier d’investissements massifs, à commencer par l’aéroport international de Pointe-Noire, où pas moins de 20 milliards de F CFA (200 millions de FF) vont être investis. L’aménagement d’une piste pour gros-porteurs à Ollombo a également été décidé. Simultanément, les principaux aéroports nationaux ont été réhabilités et les villes d’Impfondo, Ouesso, Nkayi ou Dolisie sont très régulièrement desservies.

Le regain d’activité dont bénéficie aujourd’hui le Congo n’est pas sans lien avec la hausse des recettes pétrolières (+ 53 % en 2000), consécutives à celle des cours du brut et à la bonne tenue du dollar. Reste que la production d’or noir congolais devrait encore augmenter en 2001, pour atteindre 14,7 millions de tonnes contre 13,7 millions en 2000. « Nous pourrons dans deux ou trois ans atteindre 16 millions de tonnes grâce à l’entrée en production de nouveaux gisements », estime le ministre des Hydrocarbures, Jean-Baptiste Taty Loutard.
Mais l’amélioration de la conjoncture ne se limite pas qu’au pétrole. Avec le retour à la paix et le rétablissement des infrastructures de transport, l’exploitation forestière connaît une relance dans les régions du Sud-Ouest, autrefois dévastées par la guerre. Dans ces régions comme dans le Nord, les investisseurs étrangers reviennent. Ils misent sur la transformation locale pour créer de la valeur ajoutée.
Avec 20 millions d’hectares de forêt, le pays retire 12 % de ses recettes d’exportation de l’exploitation du bois. Le gouvernement a fixé un objectif de production de 2 millions de mètres cubes par an, contre 600 000 mètres cubes exportés en 1999.

>>>Les priorités du programme intérimaire post-CONFLIT (pipc 2000-2002)

Principaux indicateurs macroéconomiques et financiers :

PIB à prix courants (en milliards de CFA) 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000
PIB nominal 986,3 1056,2 1299,7 1355,7 1150,1 1445,2 1650,6
PIB non pétrolier 646,7 698,7 748,8 689 730,5 671,9 760,2
Taux de croissance (PIB réel) -4,5% 2,6% 6,4% -2,4% 4,5% -4,3% 7,5%
– dont secteur pétrolier 1,4% 2,7% 13,2% 15,4% 6,2% 4,2% 8%
– dont secteur non pétrolier -7,2% 2,6% 2,9% -12,6% 3,3% -10,8% 7%
Taux d’investissement 55,9 41,5 27 37,6 39,9 27,8 22,1
Population (en million d’habitants) 2,55 2,62 2,68 2,75 2,83 2,9 2,98
Taux de croissance démographique 2,6% 2,6% 2,6% 2,6% 2,6% 2,6% 2,6%
PIB par habitant (en $ EU) 696,5 808,8 946,2 843,1 689,7 809 880,6
Taux d’inflation (prix à la consommation) 42,4% 9,4% 7,5% 16,6% -1,6% 3,6% 2%
SECTEUR EXTÉRIEUR 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000
Exportations FOB 532,7 737,8 874,6 881,2 818,2 1074,1 1691,3
– Dont pétrole brut 446,3 578,8 733,3 763,3 707 969,5 1548,5
Importations FOB 340,2 326,1 300,4 378,7 329,4 279,2 356,7
Solde du compte courant, dons off. inclus, def. (-), en % du PIB -42,1 -19,7 -22,4 -22,8 -18,5 2 19,9
Encours de la dette extérieure / PIB 316,9 289,2 241,3 227,1 259,7 292,8 205,2
Ratio du service de la dette / Recettes budgétaires 129,7 146,3 96,5 99,8 163 98,5 52,1
Ratio du service de la dette / XBSNF 50,1 46,7 37,5 44 49,6 37,1 21
Variation des arriérés extérieurs -316,8 92,1 -225,2 53,8 184,2 302,1 -1311,1
Réserves extérieures (en mois d’importations CAF) 0,8 1 1,7 1 0,1 1 1,6
Variation des termes de l’échange -10,1 -0,7 30,4 -5,6 -28,5 33,1 38,8
Taux de change effectif réel (TCER) -30,6 6,4 9,8 15,9 0,5 -2,8 -1,8
MONNAIE ET CRÉDIT 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000
Avoirs extérieurs nets 13,1 23 33,4 23,4 -29,7 5 43,9
Crédits à l’économie 91,1 100,3 113,1 131,7 145,6 173,4 176,7
Créances nettes sur l’Etat 79,6 82,8 85,3 94,6 116,9 102,6 62,6
Masse monétaire 159,3 159,2 189,2 203,9 172,4 210,9 217,4
Variation de la masse monétaire (M2) 28,2 0,1 15,7 10,7 -15,5 22,3 3,1
Taux de couverture extérieure (fin de période) 28,3 29,8 39,7 28,9 5,4 24,8 37,9
Compte d’opérations 26,1 28,6 46,9 35,4 -10,8 24,9 53,6
Vitesse de circulation de la monnaie (PIBNP/M2) 4,1 4,4 4,1 3,4 4,2 3,2 3,4
Taux d’intervention BEAC – TIAO (fin de période) 7,8% 8,6% 7,8% 7,5% 7% 7,6% 7,3%
FINANCES PUBLIQUES 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000
Recettes totales 220,2 249,4 357,6 413,6 269,8 415,4 697,7
– Recettes pétrolières 138,9 131 213,1 308,1 148,1 275,1 471
Dépenses totales 360,5 347,8 427,4 517,8 416,1 456,8 477,8
– Masse salariale 130,8 111,2 106,4 104,9 102,4 100,7 106
– Intérêts sur dette extérieure 109,1 142,6 146,2 165,7 156,4 148,4 125,5
– Dépenses d’équipement 27,3 32,2 104 56,1 51 80 144,5
Solde budgétaire primaire (en % du PIB) -0,4% 5,8% 7,6% 6,4% 1,9% 8,2% 19,7%
Solde budgétaire de base (en % du PIB) -12,5% -8,4% -4,4% -6,6% -12,7% -2,9% 13%
Solde budgétaire, base engagements, hors dons (en % du PIB) -14,2% -9,3% -5,4% -7,7% -12,7% -2,9% 11%

Valeurs en milliards de FCFA, sauf indications contraires

Sources : BEAC (décembre 2000)
(estimations pour 1999, prévisions pour l’année 2000)

 

Répartition des Dépenses d’Investissement par Secteur
(Ventilation des Autorisations de Programme et des Crédits Annuels)

SECTEURS AP 2000 2001 2002 % du total
1 Énergie 47,600 18,550 16,674 12,376
2 Hydraulique 12,900 3,508 5,160 4,232
3 Routes 61,645 18,850 20,642 22,153
4 Transports routiers 800 220 340 240
5 Réseaux et Transports ferroviaires 13,500 2,939 5,670 4,891
6 Réseaux et Transports fluviaux 4,440 2,520 1,066 854
7 Transports maritimes et Port de PN 10,640 250 5,134 5,256
8 Infrastructures aéroportuaires 22,700 7,920 7,970 6,810
9 Télécommunications 5,600 3,360 1,320 920
10 Communications 15,080 5,755 5,747 3,578
Total secteurs de base 194,905 63,872 69,723 61,310 38
1 Agriculture 15,392 3,573 7,201 4,618
2 Élevage 1,778 352 857 569
3 Pêche 1,500 350 750 400
4 Filière Bois 13,920 7,693 3,443 2,784
5 Activités pétrolières (hydrocarbures) 1,000 340 400 260
6 Services et Tourisme 3,590 185 1,969 1,436
7 Environnement 2,640 718 1,262 660
8 Développement industriel 2,350 469 940 941
9 Mines 2,130 130 1,148 852
Total secteurs d’appui 44,300 13,810 17,970 12,519 9
1 Santé, Action social, Eau et Assainissement 44,000 10,234 15,840 17,926
2 Enseignement Supérieur 4,540 709 2,253 1,578
3 Enseignement Technique et professionnel 6,000 962 2,628 2,410
4 Enseignement primaire et secondaire 9,385 645 4,961 3,779
5 Promotion de la femme au développement 2,719 454 1,177 1,088
6 Recherche scientifique 2,100 440 820 840
7 Jeunesse et Sport 16,223 2,935 6,799 6,489
8 Culture et Art 3,580 315 1,647 1,618
9 Habitat 15,040 3,151 6,023 5,866
Total secteurs sociaux 103,587 19,845 42,148 41,594 20
1 PME/PMI 5,980 1,830 2,356 1,794
2 Commerce 1,386 370 600 416
3 Artisanat et Économie informelle 370 60 162 148
4 Promotion du secteur privé national 1,000 0 600 400
Total secteur privé 8,736 2,260 3,718 2,758 2
AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE 20,220 5,055 7,472 7,693 4
1 Travail et Sécurité sociale 3,880 470 1,940 1,470
2 Fonction publique et Réformes administratives 3,855 236 2,077 1,542
3 Intérieur, Sécurité et Administration du territoire 18,500 6,315 7,030 5,155
4 Justice garde des sceaux 4,500 970 2,180 1,350
5 Contrôle d’État 1,230 60 678 492
6 Présidence de la République 18,518 5,184 7,408 5,926
7 Défense Nationale 50,235 15,210 18,750 16,275
8 Affaires Étrangères 8,740 4,750 3,116 874
9 Économique, finances et Budget 26,502 6,388 9,513 10,602
10 Parlement 2,357 0 1,414 943
AUTRES INVESTISSEMENTS 1,000 0 600 400
Total autres secteurs 139,317 39,583 54,706 45,029 27
TOTAL GÉNÉRAL 511,065 144,425 195,737 170,902 100